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Le Tigre I : sa biographie

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icone3 Le Tigre I : sa biographie

Message par Invité Dim 3 Juil - 13:24

Le Tigre I : sa biographie  Tigerhdesign
Le Tiger I (Tigre I), diminutif de Panzerkampfwagen VI Tiger Ausführung E - Sonderkraftfahrzeug 181, char d'assaut lourd allemand en service de 1942 à 1945, est l'un des chars les plus connus de la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il n'ait été que peu produit par rapport au T-34 soviétique ou au Sherman américain.

Ce sont ses dimensions, ses lignes très carrées, sa résistance au combat, sa puissance ainsi que les équipages expérimentés l'ayant mené au feu qui ont marqué les esprits, notamment du fait de la propagande allemande.

Attention cependant à ne pas le confondre avec la série de chars, le nom de "Tigre" est donné à l'ensemble des Panzer. VI, ainsi le Panzerkampfwagen VI Ausf. B (H) Tiger II (ou Königstiger) est une version du char Tigre, bien que très différent de ses prédécesseurs.

Son développement a commencé en 1937 et, quand il apparaît pour la première fois sur le front, le 29 août 1942, près de Léningrad, les Tigre sont les chars techniquement le plus avancés, les mieux protégés et le plus puissants alignés par l'Axe, affichant une mobilité limitée mais exceptionnelle pour un engin qui fait plus de deux fois le poids de ses prédécesseurs et de la majorité de ses adversaires chenillés. Mais le char lourd, outre sa production faible, a pâti tout au long de sa carrière de sa mécanique très fragile réduisant considérablement sa disponibilité au feu, et qui, avec sa faible autonomie et son poids excessif, compliquait sa mise en œuvre opérationnelle.

Construit à seulement 1 350 exemplaires, il n'a été que rarement endivisionné mais plutôt engagé dans des unités indépendantes.

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De 1937 à 1941, divers projets de chars lourds ont été menés par les firmes Henschel et Porsche, à partir de 1940 la Wehrmacht cherchant un char mieux protégé que le Panzerkampfwagen IV, notamment sur le projet VK36.01 (Vollkettenkraftfahrzeug 36.01, véhicule motorisé tout chenillé de 36 tonnes n°1), dont Albert Speer testera le prototype Henschel lui-même. Ce n'est qu'en mai 1941 que Hitler demanda à ces firmes de concevoir un char lourd pour l'été 1942. Nom de code : Tigerprogramm.

Le nouveau char devait peser 45 tonnes (VK45.01) et être armé d'un dérivé du fameux 8,8 cm Flak qui a fait preuve de sa redoutable capacité antichar non seulement en Afrique du Nord mais aussi dans les campagnes précédentes. Il est également spécifié que le char doit être capable d'encaisser de face les coups d'une pièce aux capacités semblables à plus de 1 500 m et doit donc posséder un blindage d'environ 100 mm d'acier. Le char doit également pouvoir se déplacer à 40 km/h.

Les deux firmes construisirent chacune un prototype de caisse. Les 19 et 20 avril 1942, les deux prototypes sont confrontés, notamment devant Hitler. Le prototype Porsche, ambitieux sur le plan technique, s'avère plus rapide, mais moins mobile que le Henschel, lequel se montre aussi plus fiable lors de tests ultérieurs et remporte alors le contrat. La tourelle qui doit accueillir le 8,8 cm Kwk36 est quant à elle conçue par Krupp. Néanmoins, l'engin proposé par Henschel, une fois la tourelle ajoutée, pèse une dizaine de tonnes de plus que les 45 tonnes voulues, et les 650 ch développés à plein régime par le Maybach HL 210 P 45 qui l'équipe s'avèrent quelque peu insuffisants.

Le nouveau char lourd reçut le nom officiel de Pzkpfw. VI Tiger Ausf. H - Sd.Kfz.181, puis le 27 février 1944, sur ordre de Hitler, le char prend son nom officiel définitif de Panzerkampfwagen VI Tiger Ausführung E - Sonderkraftfahrzeug 181 (char de combat VI Tigre modèle E - Véhicule motorisé spécial N°181).

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Tout au long de sa carrière, il subit diverses modifications, par exemple certaines pièces standardisées avec le Panther et le Königstiger (Tigre Royal), cela dans le but de simplifier (et augmenter) la production, ce qui est d'ailleurs la motivation principale de la suppression de certains dispositifs  : les pré-filtreurs d'air Feifel et le système d'immersion du char disparaissent en 1943. Les lance-grenades / fumigènes / mines disparaissent également la même année. Le train de roulement est modifié en 1944. Le moteur est changé pour un plus puissant. Pour permettre l'emport d'une MG-34 de défense anti-aérienne et rapprochée, un rail est installé sur le tourelleau, lequel subit également diverses modifications, etc.

Mais aucune de ces évolutions ne change la silhouette si typique du Tiger I.

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L'assemblage final s'effectue à l'usine Henschel de Kassel-Mittelfeld mais les pièces sont fabriquées dans diverses usines, dont voici les fournisseurs les plus importants  :

Caisse : Krupp (à Essen), Dortmund-Hörder Hüttenverein (à Dortmund) et Skoda (à Königgrätz)
Tourelle : Wegmann (à Cassel)
Moteur : Maybach (à Friedrichshafen) et sous licence par Auto-Union (à Chemnitz)
Transmission : Maybach
Électronique : Bosch (près de Stuttgart)
Canon : Buckau-Wolf (à Magdebourg) et Dortmund-Hörder Hüttenverein
Le char est équipé de ses chenilles de transport, plus étroites.
La numérotation des châssis des Tiger débute au numéro 250001. La production est arrêtée au cours de l'été 1944 pour laisser entièrement place à celle de son successeur, le Tiger II, laquelle a déjà commencé depuis plusieurs mois. Avec 1 350 exemplaires en deux ans, la production du Tiger I est très inférieure à celle de ses adversaires le Sherman et le T-34 (de l'ordre de 50 000 chacun), la comparaison est toutefois peu pertinente puisqu'il s'agit là des équivalents au point de vue utilisation des Panzer IV et Panther allemands, le Tiger correspondant plus dans une certaine mesure à l'IS-2 soviétique, produit à 3 500 unités.

De plus, c'est également comparer implicitement la capacité de l'industrie allemande à celle américaine, ou soviétique, qui sont à priori différentes, et alors que la capacité de la première était entravée par des difficultés d'approvisionnement de certaines matières premières stratégiques et les bombardements alliés. Les Allemands ayant par ailleurs produit en masse de nombreux chars différents : Panzer III, IV, Panther, Tiger I, StuG III et IV, Hetzer, etc., alors que la production des Américains et des Soviétiques était moins ventilée.

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La conception du char s'est faite avant la confrontation des panzers avec le T-34, aux lignes radicalement inclinés. La protection du char ne bénéficie donc pas de cette réelle avancée. Le Tigre adopte ainsi des plaques de blindage verticales, à l'instar du Panzer IV, lequel sera de fait souvent confondu dans la bataille avec le Tiger par ses adversaires. Aussi, vu de face, le Tiger possède une superstructure avec une fente de vision en verre blindé pour le pilote à droite et une mitrailleuse sur la gauche.

De plus, la pièce principale, le 8,8 cm KwK36 est munie d'un frein de bouche à double déflecteur pour limiter le recul de la pièce, tout comme le canon des Panzer IV Ausf. G, H et J.

En revanche, au vu de ses dimensions, la différence est nette, c'est le Panzer le plus massif aligné sur le champ de bataille par le IIIe Reich jusqu'alors :

Hauteur : 2,88 m

Longueur totale : 8,24 m

Largeur totale : 3,73 m (sans garde boue : 3,15 m)

Longueur de la caisse : 6,30 m

Garde au sol : 0,47 m

Le Tigre I : sa biographie  Tiger1ms

Le train de roulement en cours de montage, ses galets imbriqués, alors à bande de caoutchouc extérieure. Les galets seront plus tard modifiés et leur nombre réduit.
De telles dimensions rendent le Tiger plus facilement repérable - et d'autant plus facile à acquérir et toucher comme cible - que d'autres chars sur le champ de bataille, notamment par les chasseurs bombardiers. Autre inconvénient, sa taille importante est en partie responsable de sa masse. En revanche le volume intérieur disponible pour l'équipage contribue à son confort, donnée importante pour la fraîcheur des hommes au combat lorsqu'ils passent plusieurs heures dans l'habitacle, cet espace permettant aussi une bonne dotation en obus (92). Sa hauteur donne aussi une meilleure vue sur le champ de bataille ainsi qu'un meilleur angle de tir.

Sa garde au sol est importante et constitue un atout pour franchir les terrains très meubles.


Les opérations d'entretien ou de réparation sur le train de roulement ou la suspension, dont quelques éléments sont visibles sur cette photo d'un Tiger de la schwere Panzer-Abteilung 508 en Italie, sont fastidieuses.
La vue du train de roulement aide à le différencier facilement du Panzer IV. Non seulement ses chenilles sont beaucoup plus larges mais il est le premier char dont la suspension est à galets imbriqués axés sur barres de torsion, ses galets occupant toute la hauteur entre les patins au sol et ceux au-dessus. Le caractère imbriqué vient du fait qu'il existe des galets internes, qui sont décalés par rapport aux galets externes. Initialement les 48 galets (24 de chaque côté) du char sont des jantes en acier, cerclées d'une bande de caoutchouc. C'est à cette suspension que le Tigre doit son exceptionnelle maniabilité pour un char de cette masse, le poids étant en effet mieux réparti grâce à ce système. Cependant, à cause de l'accumulation de la boue ou encore de la neige se transformant en glace, les galets pouvaient se bloquer, nécessitant un entretien fastidieux, l'accès aux galets internes étant gourmand en temps de travail puisque des galets externes devaient être retirés pour y accéder. Les mêmes problèmes se présentaient lorsqu'il fallait réparer des détériorations provoquées par les combats sur le train de roulement.
Au 822e exemplaire apparaissent de nouveaux galets, dits métalliques, au nombre de 16 par train de roulement; ils sont plus faciles à entretenir et s'usent moins rapidement. En effet, même si ces galets présentent encore une bande de caoutchouc, elle est comprise entre le disque de métal et un cerclage métallique. Outre moins d'entretien, cela permet de réaliser des économies en caoutchouc, matière première dont l'Allemagne manque. La réduction du nombre de galets facilite également cet entretien.

Pour permettre le transport par rail d'un engin aussi large, un deuxième jeu de chenilles est mis à disposition, mesurant 52 cm de largeur, les galets externes devant également être démontés (4 de chaque côté, liés aux barres de torsion) ainsi que les gardes-boue. Les barges de transport qui amenèrent les Tiger en Afrique ne pouvaient également les embarquer qu'avec ces modifications. Les chenilles de combat, quant à elles, mesurent 72,5 cm de largeur, composées de 96 patins. Sous celles-ci, le char exerce une pression de 1,005 kg/cm², ce qui l'avantage sur les sols meubles par rapport aux premiers Sherman (1,2 kg/cm²) au contraire du T-34/85 et du Panzer IV Ausf.H (tous deux 0,8 kg/cm²).

Comme sur tous les chars allemands de l'époque, le barbotin d'entraînement se trouve à l'avant, la roue tendeuse, permettant de régler la tension de la chenille, est à l'arrière.

Son train de roulement lui permet de franchir des tranchées de 1,8 m et des coupures verticales de presque 0,8 m. Le char est également capable de se mouvoir sur des pentes à 35 °.

Le bloc moteur est à l'arrière, initialement des tuyaux formant un V surmontaient la plage arrière. Ceux-ci puisaient d'abord l'air au centre de la plage arrière, un tuyau partant vers la gauche et un autre vers la droite amenaient l'air aux préfiltreurs d'air Feifel situés à l'arrière de la caisse, ils étaient de forme cylindrique surmontant deux entonnoirs, et l'air était ensuite ramené au centre de la caisse pour y être filtré. Utiles pour des conditions difficiles (air chargé de sable), ils ne sont plus installés quelques mois après la reddition de l'Afrikakorps pour simplifier la production puisque leur utilité devenait moindre. Entre les deux préfiltreurs se trouvaient deux grands cylindres. Ils servaient à étouffer les flammes à la sortie du pot d'échappement du char, évitant les retours de flamme et rendant le char plus discret de nuit.

La plage arrière comporte une plaque centrale basculante et démontable pour accéder au bloc moteur. De chaque côté se trouvent différentes prises d'air pour le refroidissement et l'apport de comburant (après que les filtres Feifel ont disparu).

Le réglage des poulies de tension (pour les chenilles) se fait à l'arrière du char. Toujours à l'arrière du char, à l'aide d'une manivelle, le démarrage manuel du moteur (starter par inertie Bosch) est possible.

La forme de la tourelle, très caractéristique, est en fer à cheval vue de dessus, le côté arrondi à l'opposé du canon. Le chef de char dispose d'un tourelleau, lequel se trouve sur l'arrière droit (tourelle vue de face). Deux types de tourelleau ont été produits. Le premier, de forme cylindrique d'une hauteur d'environ 20 cm, est percé de fentes de vision en verre, sa trappe s'ouvre en basculant vers l'extérieur, ce qui a l'inconvénient de rabattre les éclats d'obus. Il évolue ensuite vers une version plus aplatie et moins haute, présentant notamment moins de risque d'être arraché par un obus ou une bombe, équipée de six épiscopes qui offrent une meilleure vision du champ de bataille mais qui laissent toujours un champ de vision nul pour l'environnement immédiat du char sur sa droite. Sa trappe s'ouvre désormais en pivotant horizontalement. Le nouveau tourelleau se voit surmonté d'un rail circulaire pour accueillir une mitrailleuse MG-34 vouée à la défense rapprochée et antiaérienne. Une trappe d'accès, pour le chargeur, est présente sur la gauche. Le chargeur se voit installer un épiscope fixe qui lui permet une vision vers l'avant. Un extracteur de fumée se trouve sur les premiers exemplaires à l'arrière du toit de tourelle, puis par la suite avancé vers le centre. La tourelle porte une RommelKasten, généralement à l'arrière. Elle est également percée d'une fente de vision sur l'avant de chacun de ses flancs, et des lanceurs de mines, fumigènes et grenades, initialement présents au-dessus de ces fentes de vision, sont d'abord supprimés, puis remplacés par un lance-bombe depuis le toit de tourelle.

Le pilote et le radio disposent chacun d'une écoutille dans le toit de caisse pour accéder au char ou l'évacuer. Ces deux écoutilles font partie d'une grande plaque rectangulaire démontable afin d'effectuer des opérations de changement sur la transmission.

Un dispositif d'immersion est présent sur les 95 premiers exemplaires. Celui-ci, utile pour un char auquel son poids interdit nombre de ponts, permet au Tiger de franchir des cours d'eau de 4 mètres de profondeur. Notamment un Schnorkel télescopique se déploie à l'arrière du char pour l'approvisionner en air. Le dispositif est supprimé dès le début de l'année 1943 pour simplifier la production, les chars pouvant encore s'enfoncer dans 1,2 mètre d'eau.

Lien video : http://dai.ly/xjmdq

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