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Char Renault R 35

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Char Renault R 35 Empty Char Renault R 35

Message par Invité Dim 25 Jan - 14:54

Le Renault R 35 (R35 ou R-35 selon les sources) était un char d'assaut français de la Seconde Guerre mondiale.

Char Renault R 35 438006R35Saumur00047t4x

Caractéristiques:

Il possédait un blindage avant de 43 mm, ce qui était considérable pour l'époque, mais son canon de 37 mm datait de la Première Guerre mondiale et son équipage ne comptait que deux personnes (le conducteur et le chef de char, « un homme à tout faire » devant identifier et tirer sur l'objectif, approvisionner la pièce et guider le conducteur).
Il possédait un moteur de 85 chevaux à essence qui pouvait l'amener à une vitesse de pointe de 20 km/h et son autonomie était limitée à 140 km.
Les Français utilisaient (en cas du R 35) des tactiques qui se sont révélé inefficaces ; au lieu d'engager l'ennemi en grande formation blindée, ils menaient des attaques avec un petit nombre de blindés, en accompagnement de l'infanterie.
Son armement peu puissant et son équipage insuffisant conduisirent les R-35 Renault, utilisés dans des tactiques inefficaces, à subir de sérieux revers et de nombreuses pertes lors de la bataille de France en mai-juin 1940.

Entretien:
Les engins blindés en service à l'époque nécessitent un entretien important. Le R-35 se révélera un matériel très résistant du point de vue mécanique qui a répondu correctement au travail demandé mais le train de roulement est défectueux, le R-40 réglant en grande partie ce problème.
Il nécessite un graissage tous les 300 km, une vidange du moteur toutes les 30 heures et de la boîte de vitesses tous les 2 000 km.
L'engin étant compact, ses organes mécaniques sont difficiles d'accès ce qui gène la maintenance. Il faut 35 heures pour changer le moteur, 16 h pour l'embrayage et 14 heures pour la boîte de vitesse1.

Historique:

Temps de service : introduit en 1936 dans l’armée française, au feu jusqu’à l’armistice de 1940. Egalement employé par l’Allemagne, l’Italie (qui recevait les chars de l’Allemagne). la Pologne, la Roumanie. la Turquie et la Yougoslavie.

En 1934, l’infanterie française lançait un appel d’offres pour un nouveau char léger devant remplacer les très nombreux biplaces Renault FT-17 datant de la Grande Guerre et toujours en activité (en fait ce char devait rester en service dans l’armée française jusqu’en 1940 et dans l’armée allemande pendant quelques années encore).

Le nouvel engin devait peser 8 t, avoir un équipage de deux hommes et une vitesse maximale sur route de 20 km/h, son armement devait consister en deux mitrailleuses de 7,5 mm jumelées ou en un canon unique de 37 mm, et le blindage atteindre l’épaisseur maximale de 40 mm.

Quatre sociétés soumirent des dessins : la Compagnie générale de construction de locomotives, Delaunay-Belleville, FCM et Renault Le modèle Renault désigné Renault ZM (ou R-35) sortit vainqueur du concours et la commande pour les 300 premières unités fut placée en mai.

Le prototype était armé de mitrailleuses de 7,5 mm jumelées sous tourelle ; les modèles de série allaient s’en écarter par de nombreux détails. Le train de roulement dérivait d’un autre véhicule Renault l’Automitrailleuse de Reconnaissance 1935 Type ZT, déjà déclarée bonne pour le service.

La production du R-35 se situa entre les 1 600 et 1 900 unités ; à la déclaration de guerre ce char était le plus répandu de tous les blindés français et, de plus. souvent exporté. En mai 1940, les formations de première ligne comptaient 945 chars R-35/R-40, parmi lesquels 820 en dotation organique des armées et 135 autres à la 4e DCR (Division Cuirassée de Réserve). Comme ils étaient prévus pour le soutien d’infanterie, leur manque de vitesse sur route ne leur permettait qu’une mobilité stratégique fort réduite.

Le candidat soumis par FCM en réponse à l’appel d’offres des années 1930 fut également adopté sous la désignation de Char Léger Modèle 1936 FCM mais, en 1940, la fabrication se limitait à 100 unités. de quoi armer deux bataillons seulement. Le char FCM surpassait le’R-35 en vitesse et surtout en autonomie. Le moteur diesel développait 90 ch et la suspension était similaire à celle employée sur le Char 81. La coque était en acier corroyé. à cet égard. le véhicule représentait un progrès certain. Le poids en ordre de combat était d’environ 10.5 t. Certains de ces FCM furent convertis en canons automoteurs après l’invasion allemande.

Comme sur la plupart des chars français, la coque du R35 était faite d’éléments coulés assemblés par boulonnage. Le poste de conduite était à l’avant légèrement déporté vers la gauche, avec une écoutille à deux panneaux l’un s’ouvrait vers l’avant l’autre vers le haut la manoeuvre de ce dernier vantail étant assistée par un piston hydraulique.

La tourelle APX, au centre de la coque, était identique à celle des chars Hotchkiss H-35 et H-39. Le chef de char avait sa coupole mais entrait dans la tourelle par une trappe arrière qui. abaissée, pouvait également lui servir de siège lorsque le char n’était pas en action. L’armement principal consistait en un canon SA 18 de 37 mm, flanqué d’une coaxiale de 7.5 mm L’emport en munitions était de 30 coups de 37 mm et 2 400 coups de 7,5 mm.
Les douilles vides de la mitrailleuse tombaient dans un toboggan qui les évacuait par le soubassement Les derniers modèles de série montaient le canon de 37 mm à tube long SA 38. Le moteur se plaçait à l’arrière droit de la coque, le réservoir d’essence (du type à auto-obturation) occupant la partie gauche. Une cloison pare-feu séparait le moteur de la chambre de combat.

Le train de roulement groupait de chaque côté. cinq roues caoutchoutées, la première indépendante, les autres en deux bogies eux-mêmes montés sur bras oscillants coudés suspendus. Barbotin à l’avant roue tendeuse à l’arrière, trois galets supports. La plupart des engins de ce type emportaient des barres de soutien pouvant se fixer à l’arrière pour accroître les possibilités du char lors d’un franchissement de tranchées.

Aux premiers stades de sa carrière, le véhicule était dépourvu de radio mais les derniers modèles de série en étaient équipés. Cette addition ne faisait qu’ajouter au surmenage du chef de bord qui devait bien sûr, exercer le commandement mais aussi faire office de canonnier et de pourvoyeur. Un autre perfectionnement du R-35 fut I’AMX 40 dont le train de roulement comportait douze petites roues de route. le barbotin à l’avant la roue tendeuse à l’arrière, le retour de la chenille étant assuré par quatre galets-supports.

Cette suspension était nettement meilleure que le mécanisme de Renault. Deux bataillons furent équipés de AMX 40 (auxquels on donnait aussi, parfois. la désignation de R-40) Le R-35 faisait également usage de char à fascines. Sur ce modèle, un cadre courait de l’avant à l’arrière de la coque, par-dessus la tourelle, permettant le transport d’une fascine qu’on jetait dans les excavations pour faciliter le franchissement.

Certains chars portaient une tourelle coulée ou corroyée qui n’était pas encore mise en service de façon officielle. Parmi d’autres variantes destinées à l’expérimentation, il faut citer un char détecteur de mines et un char téléguidé.
Les Allemands assignèrent diverses missions au R-35. Le modèle de base fit de la reconnaissance sur le front de l’Est à partir de 1941 sous la désignation de PzKpfw R-35 (4,7 cm). Beaucoup de ces engins de prise perdirent leur tourelle pour devenir Traktore d’artillerie ou transporteurs.

843 R 35 sont tombés aux mains des Allemands, 131 ont été utilisés sous la désignation Panzerkampfwagen 35R 731 (f) ; 124 ont été revendus par l'Allemagne à l'Italie et environ autant à la Bulgarie, la plupart ont été réutilisés plus tard en tant que tracteurs d'artillerie et transporteurs de munitions après avoir enlevé la tourelle. 174 ont été convertis en chasseurs de char, équipés du canon de 47 mm Škoda A6 tchécoslovaque pour remplacer le Panzerjäger I, sous la désignation Panzerjäger 35R (f) mit 4,7-cm-PaK 36(t)). Un petit nombre a été converti pour la défense côtière, sous l'appellation Panzerkampfwagen 35R 731 (f).

Conception et production:

origine : concours du char de 6 t du 2 août 1933
essais du prototype : août 1934
adoption par l'armée française : 25 juin 1936
années de construction : 1936-1940
réception par l'armée française : à compter de mai 1936
production totale (au 1er mai 1940) : environ 1 460 chars, et au 22 juin : 1 540.
statut industriel en 1939 : programme de guerre (type R40 avec suspension AMX à compter de mai 1940)
constructeurs : Renault pour les organes mécaniques et AMX pour le montage.

Dotations:

Article détaillé : armée française en 1940.
Répartition aux armées de la défense territoriale (au 1er avril 1940)[modifier | modifier le code]
En septembre 1939, ils n'étaient que 17 bataillons : les 1er, 2e, 3e, 5e, 9e, 10e, 12e, 16e, 17e, 20e, 21e, 22e, 23e, 24e, 34e, 35e, 39e BCC ;
880 dans 20 bataillons le 1er avril 1940 : les 6e et 32 BCC (bataillon de chars de combat) mobilisés sur FT, sont transformés sur R35 en septembre-octobre 1939 et le 43e de nouvelle formation, est prêt en janvier 1940 pour un total de 880 chars en état et 13 chars en réparation dans les parcs d'armées, soit un déficit de 7 chars, sur les 900 théoriques ;
98 chars dans les dépôts, en école dont 39 à l'ECC (École des Chars de Combat) de Versailles et 10 au CPTICC (Centre Pratique de Tir et d'Instruction des Chars de Combat) et divers ;
6 chars dans les bataillons de manœuvre : il s'agit des bataillons en formation, les 40e, 44e et 48e BCC qui sont provisoirement dotés de chars FT et de quelques chars modernes, réservés à l'instruction ;
60 chars de disponibles à l'ERGM (Entrepôt de réserve générale du matériel) de Gien et chez les constructeurs ;
6 chars en réparation chez les constructeurs ;
2 chars détruits.
Total général en France au 1er avril 1940 : 1 063

Répartition aux armées de la défense territoriale (au 1er mai 1940):

L'état de situation détaillée pour le 1er mai 1940 n'existe pas aux archives, il peut être reconstitué ainsi :

environ 80 chars en fabrication pour le mois d'avril ;
les 44e, 40e et 48e BCC ne seront dotés qu'à la mi-mai.

Répartition outre-mer (au 1er avril 1940):

30 chars répartis dans 2 compagnies du 62e BCC au Maroc
95 chars au Levant : il y a deux bataillons, le 63e n'a qu'une compagnie de R-35 en septembre 1939, les deux autres, mobilisés sur FT-17, sont dotées de R-35 en février 1940. Quant au 68e BCC, il est doté de 50 chars venant d'un lot destiné à la Pologne, qui ne pourra y être expédié faute de temps.

Vente et cessions françaises à des puissances amies:

50 chars à la Pologne en juillet 1939 ;
40 chars à la Roumanie en août-septembre 1939 ;
100 chars à la Turquie en deux lots, le premier de 50 unités en février 1940, le second de 50 unités en mars 1940 ;
50 chars à la Yougoslavie, en avril 1940.

Chars équivalents en 1940:

Allemagne:
Panzerkampfwagen 35(t), tchèque,
Panzerkampfwagen 38(t), tchèque également
URSS:
BT5
T26
France:
Hotchkiss H35
FCM36
Italie:
Fiat L6/40
Semovente L.40 47/32
Fiat M13/40

Les maquettes les plus connues au 1/35:

Char Renault R 35 939236RENAULTR35Heller135Char Renault R 35 163814026zps58a4bfb2

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Char Renault R 35 Empty Re: Char Renault R 35

Message par Invité Lun 2 Mar - 20:48

Quelques kits au 1/72 cette fois:

Char Renault R 35 179907KGrHqEOKjkE0Yv1UgOlBNrvtrL1
Char Renault R 35 644722T2eC16VHJGkE9no8hZzzBRUkFdhEVQ601
Char Renault R 35 819164rpmmaquettesmilitaire72212renaultr35172

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Char Renault R 35 Empty Re: Char Renault R 35

Message par seb57 Lun 2 Mar - 20:51

Merci pour l'article Char Renault R 35 3948472847 , j'en connais un qui justement monte un R35 Laughing

seb57
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Char Renault R 35 Empty Re: Char Renault R 35

Message par PanzerVI Mar 3 Mar - 20:26

seb57 a écrit:Merci pour l'article Char Renault R 35 3948472847  , j'en connais un qui justement  monte un R35 Laughing


Moi aussi ! Laughing Laughing
Merci pour l'article !!
J'adore ce char I love you I love you
Quelle bouille ! Capital sympathie assuré ! drunken
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Char Renault R 35 Empty Re: Char Renault R 35

Message par Well Sam 4 Avr - 16:53

Salut,

Même si j'avais déjà vu ce char je n'avis aucune information dessus.
C'est réparé, grâce à ton post.

Merci.

William
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Char Renault R 35 Empty Re: Char Renault R 35

Message par Invité Sam 4 Avr - 17:50

Super,

Il y a aussi le R-40 au 1/35 chez Best Value Models - Azimut.
Mais pas donné...

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Char Renault R 35 Empty Re: Char Renault R 35

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